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Le manga

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Message  Hiyoru Dim 26 Aoû - 19:15

I.Présentation


En japonais, le manga désigne les bandes dessinées en général. En français, ce terme désigne les bandes dessinées japonaises. De façon impropre, on put dénommer ainsi d’autres produits rappelant ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique…)

1. Origines.

Manga est composé de ga, dessins, gravure, et de man, involontaire, divertissant, sans but ou bien au fil de l’idée, ainsi on pourrait traduire le terme manga par esquisse libre, esquisse rapide, image malhabile ou par image dérisoire.
Le terme devient courant à la fin du XVIIIe siècle avec la publication d’ouvrages tels que Mankaku zuihitsu (1771), de Kantei Suzuki ou Shiji no yukitai (1798), de Kyoden Santo et au début du XIXe siècle avec Manga hyakujo (1814), de Minwa Aikawa. Mais également en 1814, le peintre de la célèbre vague, Hokusai nomme les images de grimaces qu’il a commencé à dessiner hokusai manga

2. Quelques notions

Le dessinateur de manga est appelé mangaka . il est soumis a un rythmes de parutions très rapides, et ne bénéficie pas toujours d’une totale liberté sur son œuvre, selon la réception auprès du public, en effet, si le manga connaît un grand succès auprès du public, l’auteur devra prolonger son histoire même si il comptait la terminer. En revanche, certaines œuvres peu connues ne verront pas leur suite et fin publiée.

Les mangas se lisent généralement (sauf exception chez quelques éditeurs français) dans le sens originel japonais, de droite à gauche.

3. Diffusions

A la différence de l’Europe et des Etats-Unis, le marché du manga au Japon est un phénomène de masse qui touche une part énorme de la population (on estime à 50% lze nombre de japonais qui lisent au moins un manga par semaine) et génère une importante activité économique. Il convient de dire que les mangas au Japon se vendent moins chers qu’en Europe, leur prix avoisinant les 400 Yens (2.85euros) alors qu’en France le prix d’un manga varie autour des 6euros suivant les éditions

Le manga, qui est publié dans les magazines de prépublication comme Weekly Shonen Magazine, est davantage considéré comme un objet de grande consommation que comme un objet de valeur. Cependant, des édition reliées et brochées à l’image de celles qui paraissent en Occident sont destinées à être collectionnées et conservées.

II. Histoire des mangas


1. Mouvements culturels initiateurs

Le manga, bien que très ancré dans la culture japonaise moderne, trouve ses origines dans la période Nara, avec l'apparition des premiers rouleaux peints japonais : les emakimono. Ceux-là associaient en effet des peintures à des textes calligraphiés qui assuraient, ensemble, le récit d'une histoire que l'on découvrait au fur et à mesure que se déroulait le rouleau. Le premier des emakimono, le inga kyō, était la copie d'une œuvre chinoise et marquait une nette séparation entre le texte et la peinture. Pourtant, dès le milieu du XIIe siècle, apparaissent les premiers emakimono de style japonais, dont le Genji monogatari emaki est le plus ancien représentant conservé. Ces derniers faisaient souvent intervenir de courts textes explicatifs après de longues scènes peintes. Cette priorité accordée à l'image – qui peut assurer seule la narration – est aujourd'hui une des caractéristiques les plus importantes du manga. De même, lors de la période Edo, les estampes étaient d'abord destinées à l'illustration de livres, mais, très vite, le rapport de force s'inversa et l'on vit l'apparition de « livres à regarder » en opposition avec les « livres à lire », avant la disparition totale d'écrits complémentaires et la naissance de l'estampe « indépendante » en une seule illustration : l’ukiyo-e. C'est d'ailleurs Katsushika Hokusai (1760-1849), le fondateur de l'estampe de paysage, qui donna son nom au manga, nommant ainsi ses célèbres caricatures qu'il publia de 1814 à 1834 à Nagoya. Enfin, et notamment dans le manga de type shōjo, l'Art Nouveau occupe une place prépondérante parmi les influences des mangakas, tout en sachant que ce mouvement a été provoqué en partie par le japonisme en Europe, suite à la découverte des estampes par les occidentaux.

2. La bande dessinée

Le manga ne connut pourtant sa forme actuelle – celle de bande dessinée – qu'au début du XXe siècle, sous l'influence des revues commerciales étasuniennes. Diverses séries, comparables à celles d'outre-atlantique, virent donc le jour dans les journaux japonais. Le très antimilitariste Norakuro (Le chien noir) de Tagawa Suiho, et Bōken Dankichi (Les aventures de Dankichi) de Shimada Keizo, seront les séries les plus populaires au Japon jusqu'au milieu des années quarante pendant lesquelles toute la presse ainsi que toutes les activités culturelles et artistiques subissent la censure du gouvernement militaire, ce dernier n'hésitant pas à mobiliser ces milieux à des fins de propagande.

3. L'après guerre

Sous l'occupation américaine, les mangaka d'après-guerre subissent l'énorme influence des comic-strips qui sont alors traduits et diffusés en grand nombre dans la presse quotidienne japonaise. L'un d'entre eux, influencé par Walt Disney, révolutionnera le genre et donnera naissance au manga moderne : il s'agit du célèbre Tezuka Osamu. C'est en effet Tezuka qui introduira le mouvement dans la bande dessinée japonaise par des effets graphiques comme des traits ou des onomatopées soulignant toutes les actions comportant un déplacement, mais aussi et surtout par l'alternance des plans et des cadrages comme il est en usage au cinéma, rompant ainsi avec une tradition théâtrale, les personnages étant jusque-là toujours représentés en pied, à égale distance et au centre de l'image. L'animation étant le véritable objectif de Tezuka, il réalisa la première série d'animation japonaise pour la télévision en janvier 1963, d'après l'une de ses œuvres : Tetsuwan Atomu, plus connue en France sous le nom d’Astro, le petit robot. Finalement, le passage du papier au petit écran devint courant et l'aspect commercial du manga prit de l'ampleur, puisqu'il va maintenant jusqu'à loucher avec les jouets et jeux vidéos, ces derniers pouvant même être à l'origine d'un manga. Mais revenons au manga sur papier dans lequel Tezuka ne se contenta pas de bouleverser le mode d'expression puisque sa curiosité et son imagination fertile le poussèrent à en explorer les différents genres – alors principalement infantiles –, ainsi qu'à en inventer de nouveaux, participant de cette façon à l'émergence de manga pour adultes dans les années soixante avec lesquels il put aborder des sujets plus « sérieux » et des scénarios plus complexes, sans toutefois perdre de son humour ni trahir son profond humanisme, son antimilitarisme et sa crainte vis-à-vis de la domination de la société par la science.

Ainsi, les manga « grandissant » en même temps que ses lecteurs et se diversifiant selon les goûts d'un public de plus en plus important, l'édition du manga représente aujourd'hui plus d'un tiers par ses tirages et plus d'un quart par ses revenus de l'ensemble de l'édition japonaise. C'est pourquoi le manga est devenu un véritable phénomène de société puisqu'il touche toutes les classes sociales ainsi que toutes les générations grâce à son prix bon marché et à la diversification de ses sujets. En effet, le manga, en tant que miroir mais aussi modèle social, traite de tous les thèmes imaginables : la vie à l'école ou au lycée, celle du salarié, le sport, l'amour, la guerre, l'épouvante, jusqu'à des séries plus didactiques comme la littérature classique japonaise ou chinoise, l'économie et la finance, l'histoire du Japon, la cuisine et même le code de la route, dévoilant ainsi ses vertus pédagogiques.

En 1985, Tezuka Osamu reçoit le prix culturel de Tokyo, et en 1990, l'année qui a suivi sa mort, le Musée d'art moderne de Tokyo lui consacre une exposition. Cet événement marque l'introduction du manga dans l'histoire culturelle japonaise.

5. En France

En France, le manga bâtit sa réputation sulfureuse au début des années 1990, par la diffusion de dessins animés japonais à un public auquel ils n'étaient pas destinés. À cette époque le manga était mal connu, alors que les publications japonaise en étaient à la segmentation. Mais le réel essor du manga en France débute avec Akira en 1994 édité par Glénat, qui contrairement au manga Dragon Ball n'avait pas eu le support télévisuel pour le porter.

Début 2006, la France est, avec 10 millions d'exemplaires annuels, le plus gros « consommateur » de manga au monde après le Japon. Les manga représentent 45 % du chiffre d'affaires de la bande dessinée et constituent la plus forte progression derrière la fiction jeunesse, se plaçant en deuxième position des secteurs de l'édition les plus dynamiques.


III. Techniques spécifiques du genre


Techniquement parlant, les mangas sont presque toujours en noir et blanc. En effet, ils sont la plupart du temps publiés dans un premier temps dans des revues peu coûteuses, sur du papier recyclé, et souvent seules les premières pages de la revue (correspondant à une mise en avant d'une série particulière) ont droit à de la couleur. C'est ainsi que l'on retrouve parfois des pages en couleur au beau milieu des œuvres éditées par la suite séparément.

Notons au passage que les mangas comptent souvent un nombre de pages (de planches) très importants. À titre d'exemple, une BD européenne contiendra une quarantaine de planches quand le manga en comptera plus d'une centaine, et parfois même plus de deux cents. Par ailleurs, le manga est le plus souvent une série en plusieurs volumes. Au final, le nombre total de planches racontant une histoire dans un manga est beaucoup plus élevé que dans une BD à l'européenne (même s'il s'agit d'une série). Ceci affecte par conséquent beaucoup la structure du récit et sa narration. D'où des techniques propres au manga.

Le dessin, en général, est moins « statique » que dans les bandes dessinées occidentales. Le manga utilise un découpage temporel proche de celui du cinéma, adoptant souvent ses cadrages et utilisant une décomposition du temps et de l'action. Les personnages ont souvent de grands yeux, ce qui permet de renforcer l'expressivité du visage. De nombreux codes graphiques sont utilisés pour symboliser l'état émotionnel ou physique d'un protagoniste. L'étonnement, par exemple, est souvent traduit par la chute du personnage ; l'évanouissement, par une croix remplaçant les yeux. Dans le manga City Hunter (connu sur le petit écran français sous le nom Nicky Larson), la colère de Kaori (Laura) est souvent traduite par la sortie inopinée d'une énorme massue qu'elle assène sur la tête de son partenaire.

Il y a également une fréquente utilisation d'onomatopées relatives aux mouvements, actions ou pensées des personnages. Notons au passage que le japonais est beaucoup plus riche que le français en onomatopées et que leur champ d'application est plus large, incluant des concepts surprenants tels que l'onomatopée du sourire (niko niko), du silence (shiiin) ou encore du scintillement (pika pika, d'où le nom de Pikachu).

Une particularité à noter est que la plupart des personnages ont souvent des traits occidentaux, au-delà du simple tracé des grands yeux des personnages. Un samouraï roux, un exorciste aux yeux bleus ou une écolière blonde n'ont rien d'étonnant pour le lecteur japonais, même s'ils sont censés être japonais ou de culture japonaise. La simple nécessité de distinguer physiquement entre deux personnages ne suffit pas toujours à expliquer cet aspect de la narration, puisque certains mangaka choisissent de donner à tous leurs personnages un aspect purement japonais, sans que cela ne pose de problème à la compréhension de l'histoire. Certains y voient une façon d'afficher un attrait pour l'Occident, qui apparaît largement ailleurs dans la vie quotidienne au Japon.

Les décors des scènes sont parfois moins fouillés que pour une bande dessinée occidentale. Cela peut aller jusqu'à faire évoluer les personnages dans un décor blanc. Ce parti pris a pour conséquence de focaliser l'attention du lecteur sur l'histoire en général et sur les dialogues en particulier. On note ainsi une certaine résurgence de l'aspect théâtral.

Enfin, les personnages ont souvent des attitudes expressives à outrance : la colère, la jalousie ou la gêne se montrent facilement, alors que cette attitude est plutôt mal vue dans la culture japonaise, où le calme et la retenue sont de rigueur dans les rapports sociaux. Le passage de l'absurde et du comique au sérieux ou au drame, sans aucune transition, fait également partie de la narration, sans jamais susciter d'interrogation de la part du lecteur qui accepte par avance cette convention de lecture.

Une autre particularité est le jeu de l'auteur avec le lecteur. Ainsi, dans Rough, on peut voir les personnages faire de la publicité pour d'autres manga de l'auteur, ou bien ramasser des phylactères tombés sur le sol.

De manière générale, on peut noter une plus grande liberté quant à l'interaction entre les dessins et leur support (jeu avec les cadres, personnages sortant des cadres, etc.)

Dans les manga destinés à la jeunesse, les kanji, caractères chinois ou sinogrammes, sont souvent accompagnés de furigana pour faciliter la lecture.

IV. Quelques mangas et mangakas


Naruto=>Masashi Kishimoto
Death Note=>Takeshi Obata et Tsugumi Oba
Fruits Basket=>Natsuki Takaya
Fullmetal alchemist=>Hiromu Arakawa
Shaman King=> Hiroyuki Takei
One piece=>Eiichiro Oda
Tsubasa Reservoir Chronicle=>CLAMP
GTO=>Toru Fujisawa

Voila c'est fini...j'espère que vous prendrez 10min pour le lire...(c'est rien comparer aux 2h30 qu'il m'a fallu pour faire cette fiche^^)
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